Les dessins de la Paix

Ce matin j'étais dans l'école primaire de Saint Julien Montdenis ou les élèves de Mélanie m'ont remis leurs dessins pour la Paix.

Je veux remercier ces enfants, leurs institutrices et instituteurs : Aurélia, Marie et Christophe des écoles de Jarrier, Saint Jean de Maurienne et La Chambre pour cette contribution inestimable à notre combat.

Je veux aussi remercier Nathan et Romain qui n'ont pas pu faire ces dessins à l'école faute de temps mais qui en ont fait un de leur propre initiative.

Ces dessins m'accompagneront au cours de mon voyage au Mali du 21/06 au 01/07.

Ils sont un appui considérable à notre message de Paix alors encore merci à ces enfants et leurs enseignants.

La pétition atteindra dans les prochaines heures les 1500 signatures ( http://2153.lapetition.be/ ), c'est une très belle mobilisation pour un sujet qui visiblement n'intéresse pas les médias.....?

Fort de cette mobilisation j'apporterai notre message de paix aux deux parties du conflit avec l'espoir qu'il puisse être entendu pour que les femmes les hommes et les enfants qui peuplent la Région de Kidal puisse retrouver un peu de sérénité.

Merci à toutes et à tous pour cette mobilisation.

Le salon des initiatives de PAIX

Vous excuserez mon silence mais ces dernières semaines ont été consacrées à la mobilisation autour de la pétition.

En voici des nouvelles d'ailleurs, nous en sommes à plus de 1000 signatures et je viens de prendre mon billet pour un voyage au Mali au mois de juin.

Je décollerai le 21 juin direction Bamako avec au programme des audiences prévues auprès du Président de la République, du Président de l'Assemblée Nationale et du Président du Haut Conseil aux Collectivités.

Mon voyage se poursuivra direction la Région de Kidal avec la remise de la pétition à l'Alliance Touareg du Nord Mali pour le Changement.

Tout cela est en train de se mettre en place, les rendez-vous ne sont pas encore confirmés mais tous les contacts sont pris.

Nous étions présents ce week-end au 3ème salon international des "Initiatives de Paix" pour faire signer la pétition. Même si le résultat n'a pas été à la hauteur au niveau du nombre de signatures recueillies nous avons pu prendre de nombreux contacts très encourageants. Merci à Jean Didier, Bilqis, Fred, Abdou Salam pour tout ce qu'ils ont fait et continuent de faire dans notre combat pour la Paix.

Ce combat continue, j'espère que ce week-end la pétition sera présente au salon des solidarités à Paris et dans tous les cas vous pouvez continuer de la signer en ligne à l'adresse suivant :

http://2153.lapetition.be

Nous continuons et les nouvelles très inquiétantes en provenance du nord nous confirment que notre combat est juste.

Restons mobilisés la Paix mérite ce combat et les Kel Adagh aussi.

La pétition pour la paix

Nous l'avions évoquée, elle est désormais régigée et circule.
Vous pouvez la signer sur le site : http://www.lapetition.be/petition.php?petid=2153 vous la trouverez sous le titre "Pour la paix au Mali".

Merci à toutes et à tous, voici le texte :

"POUR LA PAIX AU MALI

Face à la situation d'extrême tension régnant depuis plusieurs mois au nord du MALI et, considérant le risque d'une escalade incontrôlable de la violence de nature à conduire cette région du globe à la guerre,

Nous, associations, ONG, élus et citoyens travaillant à la coopération décentralisée avec la région de Kidal, ou plus simplement, amoureux du MALI en général, du septentrion malien en particulier, lançons aujourd'hui un appel solennel à la paix pour le MALI.

Convaincus que le chemin du développement ne peut et ne pourra jamais passer par l'usage des armes et de la violence…

Convaincus que l’ATNMC (Alliance Touareg du Nord Mali pour le Changement) et le gouvernement malien ne pourront sortir de cette impasse que par la discussion, en posant sur la table l’ensemble des questions liées au développement du nord et en recherchant des solutions viables, durables et adaptées aux problématiques spécifiques de cette zone saharo-sahélienne …

Certains que ni l’Etat du MALI, ni les membres de l’Alliance n’ont quoi que ce soit à attendre d’une troisième rébellion qui, après celles des années 60 et 90, plongerait de nouveau la région de Kidal dans le chaos, les larmes et le sang…

Certains que la région possède, en son sein, les ressources humaines capables de tracer, en coopération avec l’état malien et ses partenaires, les perspectives d’un développement qui respecte l’identité Tamasheq, intègre ses spécificités et reconnaisse l’unité de la nation malienne…

Nous appelons, aujourd’hui, les parties prenantes de ce conflit à retrouver, ensemble, la voie du dialogue et à se remettre autour de la table des négociations.

Parce que nous aimons le MALI.
Parce que nous aimons la région de Kidal et ses habitants.
Parce que nous savons que seule la paix permettra à chacun d'envisager l'avenir avec confiance et espoir.
Nous signons cet appel solennel à la paix et demandons aux deux parties de l’entendre."

Des dessins pour la PAIX!

Avec le Comié des Jumelages de la ville de St Jean de Maurienne nous avons décidé de lancer une initiative pour la paix au nord du Mali.

Nous pensons que nous ne pouvons pas rester simplement spectateurs, nous pensons que dans ces moments très difficiles que vivent nos frères kel Tessalit et citoyens des autres communes de la région de Kidal, nous devons montrer notre attachement à la Paix, nous devons manifester notre volonté de voir cette région retrouver le calme nécessaire au développement.

Nous proposons de nous appuyer sur le réseau très important d'enseignants membres ou sympathisants du comité des jumelages et de leur demander de faire dessiner LA PAIX à leurs élèves en classe.

Ces dessins seront ensuite rassemblés et acheminés par un moyen qui reste à déterminer aux différents protagonistes de ce conflit.

Nous solliciterons également dans ce cadre un soutien de la presse mais nous ne savons pas encore sous quelle forme.

Voilà, cette idée est lancée, nous la mènerons à bien parce que nous ne pourrons jamais nous résoudre à voir nos frères Tamacheq confrontés aux violences sans lever le petit doigt!

Je vous tiendrai bientôt informés des suites données à cette initiative.

Le tour de Kidal.

J'étais au téléphone ce soir avec Kadia Camara dont je vous ai parlé dans un précédent message.

Pendant notre conversation téléphonique, elle m'a tout à coup informé qu'elle entendait des coups de feu. Il y aurait donc des combats ce soir à Kidal.

Kadia doit passer demain des examens pour son diplôme d'infirmière mais elle, ses proches et tous les habitants de la ville pourront-ils seulement sortir de chez eux? Seront-ils en vie demain matin?

J'ai vécu la guerre par téléphone, en direct ce soir, en tout cas c'est ce que j'ai ressenti et même si je ne sais rien de la réalité et de la violence de ces combats, j'ai très peur et je souffre.

J'ai là-bas des gens qui comptent parmis les personnes qui me sont les plus chères sur cette planète et les savoir dans cette situation me déchire.

Je voudrais être à leurs côtés actuellement.

Je leur souhaite beaucoup de courage et de force et je pense qu'il ne me reste plus qu'à prier pour que les hommes qui se trouvent au bout des fusils entendent raison.

Courage à vous : Waytane, Lokane, Kadia, Muphta, Nana, Souka, Abeia, Tiber, Intéhénit, Abdallah, Noti, Prosper, Oumar, Henri, Jeanot, Abdorame, Ousmane, Ihiwane, Fatimata, Zinéba, Ila, Baba, Amihachel, Moussa, Mohamed, Mouneissa, Akli, Cali, Ika, Sanoni, Sidi Mohamed, Sidi Ghali, Agdal, Iad...........

Courage toutes mes pensées vont vers vous ce soir.

Il n'y a pas d'avenir dans la guerre.

En 2004, j'ai eu l'occasion avec mon ami Waytane Ag Attayoub de visiter son village de Boghessa.

Voici une des photos que j'ai ramenées de ce voyage. On y voit les vestiges d'une rebellion qui, au début des années 90, avait connu des combats particulièrement violents notamment dans la commune de Boghessa.

L'agitation de ces derniers jours, il y a eu des combats hier encore à Aguel'Hoc, m'inquiète particulièrement. J'ai peur pour les nombreux amis que j'ai dans la région, j'ai peur de l'enlisement dans la violence, j'ai peur que d'attaques en attaques nous ne finissions par un véritable conflit à l'échelle de la région.

Je sais qu'il y aurait beaucoup à dire sur le développement de la région de Kidal. Je sais qu'à bien des égards les impatiences et les revendications, celles d'une accélération des actions de développement, sont légitimes.

Mais je sais également que depuis 2003, lors des 8 voyages plus ou moins longs que j'ai pu faire dans la région, j'ai vu les choses changer en profondeur et dans le bon sens.

J'ai vu des écoles se construire et des professeurs y exercer, j'ai vu des centres de santé avec des infirmiers qualifiés, certes avec peu de moyens mais qui font du bon travail.

J'ai vu Kidal grandir année après année; j'ai vu des programmes de développement spécifiques pour les régions du nord avec d'importants moyens; j'ai surtout vu des gens mobilisés et déterminés pour que les choses bougent pour que leurs enfants aient une vie meilleure que la leur.

Je pense que l'on n'a pas le droit de détruire tout cela et je demande aux parties prenantes de réfléchir à leurs actes et aux conséquences de ceux-ci.

Je ne veux pas voir dans 10 ans, à Tessalit, à Boghessa ou ailleurs les vestiges d'une rebellion de 2008.

Puissions-nous chacun, à la place qui est la nôtre, chercher au fond de notre coeur la force du combat pour le développement, pour le bonheur, pour la vie et sans les armes.

Alghafiat idiodad! (La Paix maintenant!)

J'ai choisi ces images d'enfants pour illustrer le message de paix que je veux publier aujourd'hui.

De retour à mon blog après une période d'agitation électorale qui ne m'a pas permis de l'alimenter (ce que je vous demande de bien vouloir me pardonner), de bien tristes nouvelles m'arrivent du nord du Mali par mes amis qui y vivent et grace à internet.

Depuis quelques jours, le cycle de violences qui semble ne jamais pouvoir s'arrêter dans la région de Kidal a repris.

Depuis quelques jours le bruit effroyable des kalashnikov couvre de nouveau le rire des enfants.

Il semble que les Kel Adagh soient condamnés à vivre périodiquement des periodes de rebellions et qu'ils ne pourront jamais trouver la paix dans laquelle tout être humain a le droit de vivre.

Je ne suis pas un spécialiste des Kel Tamsheq, je suis simplement un amoureux de cette région du globe et des gens qui la peuplent.

Au nom de cet amour, je veux lancer aujourd'hui un appel à la paix parce que je sais au fond de moi que l'avenir de cette région ne passera pas par l'usage des armes.

En mon nom, au nom de ces enfants et de tous ceux qui dans la région de Kidal veulent simplement vivre avec ce désert qui est leur terre je veux dire aux belligérants : s'il vous plait; déposez les armes et acceptez le chemin du dialogue.

Regardons ces visages d'enfants et demandons-nous quel avenir nous voulons leur permettre de construire?

Les rebélions passées ont fait couler assez de larmes et de sang, retrouvez le chemin du dialogue et déposez les armes.................... s'il vous plait.

ALGHAFIAT IDIODAD

Création de l'association TAMSIDHALT.

Lokane Walet Attayoub

Je sais, ça fait pas mal de temps que je n'ai rien publié sur mon blog mais je dois bien avouer qu'en ce moment c'est un peu difficile, je suis un peu débordé.........mais ça ira mieux dans quelques semaines.

Le message d'aujourd'hui concerne une association que nous allons créer dans les prochaines semaines. Cette association s'appelera TAMIDHALT qui veut dire entraide en Tamasheq.

Notre objectif sera de soutenir des petits projets dans la région de Kidal. Pour cela nous essayerons de créer un réseau en utilisant au maximum internet pour mobiliser toutes celles et tous ceux qui souhaitent travailler un peu à cette amitié Franco Tamasheq.

Cette association aura sa soeur jumelle à Kidal, elle sera dirigée par Lokane Walet Attayoub, la soeur de Waytane, l'ami dont je vous ai déjà parlé dans un précédent post.

Dès que possible, je vous ferai part d'un projet que nous avons déjà réalisé là-bas avec quelques bonnes volonté et qui fonctionne très bien et a un peu changé la vie d'un groupe de 5 femmes de Kidal.

Kadia CAMARA, future infirmière.

Ce soir je vous présente Kadia, étudiante à l'école des infirmiers de Kidal et espérons-le pour elle et pour la région, infirmière en juillet prochain.

Kadia est née de mère Tamasheq et de père Bambara. Il y a 3 ans, mon ami Waytane profite de mon passage à Kidal pour me parler d'elle. Comme à son habitude, Waytane cherche des solutions à des problèmes qui paraissent difficiles à résoudre mais pour lesquels il juge nécessaire de se battre. Il m'explique que Kadia a quitté Bamako où elle vivait pour rejoindre Kidal ou sa mère, originaire de Tessalit réside. Waytane m'explique qu'elle souhaite s'inscrire à l'école des infirmiers de Kidal mais qu'elle n'a pas les moyens de payer ses études. Il me demnande de rechercher une solution.......

Nous l'avons trouvé et le résultat, le plus beau cadeau que Kadia pouvait nous faire, elle est depuis major de sa promotion.

Kadia passera dans quelques mois son diplôme de technicien de santé. Après l'avoir réusssi, elle pourra exercer son métier dans son pays où les besoins sont énormes.

250 000 FCFA par an......400 € pour permettre à une personne d'apprendre un métier qui la fera vivre et permettra à beaucoup d'autres de rester en vie!

Je sais pas, on pourrait peut-être demander aux dirigeants de la "société générale" combien ils auraient pu financer d'années d'études à l'école des infirmiers de Kidal avec leurs 7 milliards d'euros? (je ne sais pas si j'ose écrire cela............ça fait 17 millions 500 mille années!.....j'ai honte).

Vous m'excuserez de cette parenthèse mais tout à coup, quand j'ai écrit le prix d'une année d'études, l'actualité m'a sauté au visage avec toute son indécence........

Kadia, réussis ton diplôme et nous oublierons ces fous qui ont perdu toute notion de la réalité.

Un Tamasheq aux sports d'hiver

Nous avons décidé d'inscrire Abeya aux prochains jeux olympiques d'hiver!

Parce que quand on voit comment il se débrouillait après seulement quelques minutes sur les ski, on se dit qu'il y a quelque chose à faire......

Au delà de l'anecdote, voilà peut-être pourquoi j'aime tant le jumelage entre nos deux villes. Parce que ces rencontres de deux cultures très différentes permettent à chacun de découvrir l'autre et que quand on découvre et on s'ouvre à l'autre on progresse dans l'humanité.

Je suis très heureux qu'Abeya ai pu faire cela

La pluie du matin n'arrête pas le malien!!

Je vous présente Oussmane Ag Idbalmass, ce courageux Kel Tessalit a quitté son Mali natal pour venir en France il y a deux jours pour suivre un stage à l'hôpital de St Jean de Maurienne.

Essayons de nous mettre un instant à la place de quelqu'un qui laisse le pays qui l'a vu naître et qu'il n'a jamais quitté, quelqu'un qui part de Bamako sous 37° pour rejoindre Paris dans le froid et la pluie!

Et bien aucun problème, Abeya (c'est son surnom), est ici comme un poisson dans l'eau, il a commencé son stage, il est ravi et tout va bien.

Alors je lui souhaite la bienvenue en France en espérant qu'il gardera un bon souvenir de son séjour chez nous.

La Tajila suite........cuire la galette dans le sable

La Tajila se cuit lentement enfouie dans le sable sous un lit de braises....

La Tajila, pétrir la semoule.....

A la demande générale, voici la première étape de la confection de la tajila.......

Dans d'autres posts viendront les étapes suivantes.

Le Tajila.

Le Tajila est une galette faite avec de la semoule de blé dur.

Cette galette, après avoir été soigneusement pétrie, est déposée sur le sable chauffé au préalable par un feu de bois. Elle est ensuite recouverte de sable et de braises. Au bout de 10 minutes environ (ça dépend de la taille), la galette est retournée et cuite sur l'autre face.

En 20 minutes, cette galette est cuite, elle est ensuite soigneusement lavée pour éliminer toute trace de sable, puis émiétée et arrosée d'un bouillon de viande cuit par ailleurs et de généreux morceaux de mouton ou de chèvre.

Ce plat est très souvent préparé par les familles en brousse; on le mange également très souvent quand on est en voyage car il est vite préparé.

Les nomades en rafolent.......alors si vous avez un peu de sable devant chez vous, je ne peux que vous conseiller d'essayer!!

Les gravures rupestres

A quelques kilomètres de Tessalit, on trouve des gravures rupestres en grand nombre.

Datées de 5 à 6000 ans, celles-ci attestent de la présence humaine dans cette région à une époque où le Sahara n'avait rien d'un désert.

Vous y trouverez des représentations animales d'espèces qui malheureusement ont disparu de la région depuis plus ou moins longtemps. Les dernières ayant quitté cet espace étant les autruches disparues depuis quelques années.

On remarque également des gravures de textes en Tifinagh l'écriture des Tamasheq.

Impressionantes, ces gravures ne sont pas rares pour autant, ce qui étonne, c'est leur état de conservation sans protection particulière à l'air libre dans un milieu parfois hostile, notamment lors des tempêtes de sable.

Une antilope et des hommes?

Pas de doute, il s'agit bien d'un homme!Un singe?
Des textes en Tifinagh, un cheval et une autruche.

Bonne année aux Kel Adagh!

En ce début d'année, je veux présenter tous mes voeux aux Kel Adagh en général et aux Kel Tessalit en particulier.

Et malheureusement, je ne suis pas sûr que ces voeux suffisent aux éleveurs des communes de Tessalit et Aguel'hoc pour faire face au manque de pluies de 2007.

En effet, si la pluie est venue en abondance aux alentours de Kidal, elle a fait cruellement défaut vers Tessalit et la saison de soudure qui va bientôt s'ouvrir sera extrêmement difficile à passer en attendant d'éventuelles pluies en juillet ou août, si elles arrivent..........

En remontant de Kidal les oueds de Ratail, Marat, Tarlit, Eralrar, Afara, Abanco sont nus de végétation, les éleveurs sont partis qui vers l'Algérie, qui vers Kidal pour essayer de sauver ce qui peut l'être.

Alors en ce début d'année, mes pensées vont vers ces éleveurs nomades en espérant que le destin ne soit pas trop cruel avec eux.......

Au pied de la montagne, l'oued d'Afara qui d'habitude regorge de végétation et de campements à cette période....cette année ce n'est pas le cas et nous ne sommes qu'en janvier.

Les chameaux se contenteront de ces arbustes épineux à défaut de trouver mieux.
Entre quelques arbres de torcha, ces cabris sont contraints de rechercher le peu de nourriture disponible.